La saison est bien lancée, depuis longtemps pour certains, mais disons que nous avons droit ces jours-ci à des conditions météo extraordinaires.
Tout cela a commencé vendredi, où quelques échanges de mails ont organisé au pied levé, une soirée à Afrique. Le GO de service, Patrick « papi » Erak, l’acharné Joël La Bulle, le vénérable mais échoué Jean-Louis Mouille-Col, et le travailleur asocial Bibi Estouki. Ce fut assez extraordinaire, pour une soirée de même-pas-fin-mai.
Estouki a rejoint Erak et La Bulle, initialement uniquement pour les saluer, mais une fois en leur présence, impossible de repartir… comme si c’était la volonté de son patron qui avait échoué sur un tatche.. L’ambiance et l’odeur des lentilles maison de Joël réchauffées dans le 2 pièces /cuisine qu’est La Bulle, ayant eu raison de mes velléités de repartir. Pourtant Estouki avait rendez-vous au port dès le lendement matin tôt… et surtout pas de lumière. Bref, je ne suis reparti qu’à 1h30, laissant les équipages forains regagner leurs pénates. Jean-Louis, parti de La Hume à 23h30 et n’étant toujours pas arrivé. En fait, j’ai du le croiser, alors que nous devions tous deux batailler dans des pignots de parc… Après ce passage un peu « épineux », le reste du retour au port sous voile fut grandiose: environ 1h30 de louvoyage dans l’obscurité et seul au monde.. un régal.
Le lendemain, Patrick nous apprit qu’il était devenu grand-père d’une petite Clémentine dans la nuit. Joël et Valérie flemmardèrent près de l’île et Jean-Louis se réveilla dans les parcs à quelques brassées de là… Plus tard dans la soirée, je vins le chercher aux Arbousiers pour le ramener à La Hume. Il était littéralement cuit!
A l’heure où j’écris ces lignes, nous sommes dimanche. J’attends Jérôme (Uka) qui vient chercher son stick (oui ils sont arrivés), ainsi que celui de Bernard Mastubakai. Estouki sortira certainement dans la journée, surêment avec Mouille-Col.
Nous ne seront certainement pas seuls, puisque je vous livre ici le mail de Manu Makila reçu hier soir:
» Bonsoir à tous les Sun 2000 !
Makila , le Sun-fast 20 de Manu et de Marie sera sur le Bassin d’ Arcachon demain dimanche 23 mai . Avec l’ intention d’ aller dormir la nuit de dimanche à lundi, soit dans l’ anse du Mimbeau, ou bien sur la plage de l’ Herbe, ou encore , mais c’est moins probable au banc d’ Arguin .
Je vous envoie ce message, bien tardivement c’ est sur, au cas ou vous seriez sur l’ eau ces deux prochains jours….!
Au plaisir de vous rencontrer les uns ou les autres !
Manu ( http://sunfast20.rmc.fr ) «
Bien entendu, si Estouki sort, nous ferons tout pour venir te saluer Manu. Sinon lundi…
![Lake Dillon and a Tree [In Explore]](https://live.staticflickr.com/65535/53731226172_4004cbfea4_s.jpg "Lake Dillon and a Tree [In Explore]")
sun2k, le mirroir du site http://www.sun2k.fr 
Il est vrai que j’étais complètement cuit samedi soir, mais pas dans le sens « après match », je n’ai bu que de l’eau mais le soleil a eu raison de moi malgré les couches de crème solaire 50. l’air marin a dû également participer. J’avais très bien dormi vendredi soir ( ou plutôt samedi matin vers 2h ) jusqu’à 8h du mat. Il faisait grand jour et je voulais enfin savoir où j’avais atterri dans la nuit, renonçant finalement à rejoindre La Bulle et Erak.
Je ne pouvais toujours pas rejoindre mes amis par manque d ‘eau ( il m’en restait encore dans les bouteilles ) sous la coque. En fait, malgré un plan d’eau agité en début de nuit et une chaîne d’ancre qui raguait dans le chaumard, j’ai passé une nuit excellente jusqu’à 8h et n’ai même pas eu envie de retourner dans mon duvet.
Après 24 heures passées à bord de Mouille-col je persiste à croire que ce bateau est fait pour vivre ( même tout seul ) plutôt à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Dimanche , journée difficile à cause du sillage de tous ces motor-boats indisciplinés.
Peu de vent, courant contraire, au bout d’une heure à reculer au près j’ai renoncé à une navigation à voile et après 3/4 d’heure au moteur contre courant, j’ai pu rejoindre dans le chenal de Gujan, des amis sur un gros cata de 11m au corps mort.
Il faisait bon à l’ombre dans une cabine bien aérée et devant une bière à la bonne température assis sur de bons coussins.
Après une tentative de bricolage au niveau des coulisseaux de GV pour remettre en place une butée qui parait inutile, je suis reparti après 21 h sous spi, au soleil couchant avec un vent hyper régulier, pour regagner mon corps mort plage des arbousiers. Une liaison téléphonique a été établie avec Estouki qui rentrait du chenal de l’île par la pointe du congre; comme il n’y avait plus un bateau à moteur sur l’eau et seulement 2 ou 3 bateaux sous voiles dans le chenal de Mapouchet, nous avons pu nous repérer mutuellement, je n’ai posé le téléphone que deux fois pour des manoeuvres d’empannage.
Retour à terre après avoir un peu cherché mon corps-mort avec deux tentatives pour l’attraper. Après avoir cadenassé mon annexe qui me paraissait bien lourde j’ai trainé mon panier vers le parking mais j’ai dû faire une pause: je venais de rencontrer un groupe de trentenaires, Kiteux pour certains, qui finissaient le pique-nique ou l’apéro pas très discrètement sur la pelouse. Du coup, j’ai eu droit à un ti-punch. J’ai tout de même retrouvé facilement mon auto dans laquelle il faisait encore 27° à 23h30.
Merci Jean-Louis pour ce récit complémentaire, et pardonne moi pour n’avoir pas explicité plus en détail les raisons de ta cuisson, laissant planer le doute sur d’éventuelles raisons éthyliques après cette journée idyllique …
Sympa également notre session sponsorisée par Orange de dimanche soir…
GGGGrRRRRRR, Rogntudjuuuuuu, Zut flute !!!!!!!!
Bon on verra pour la prochaine !!!