Conflit / SAV: 1/2, Un 2ksuniste en guerre contre son concessionnaire Jeanneau

Cas de conscience: voilà, Guy propriétaire de Pablo, aurait tout pour être heureux avec son sun 2000, notamment grâce notamment aux performances qu’il réalisent chaque année aux 18 heures d’Arcachon ArticleSun2k-LettreCVA-septembre09(voir son article ci-contre dans la lettre du CVA de septembre 2009) , rencontre depuis longtemps des soucis avec son bateau… En effet, celui-ci doit avoir subi toutes les avaries possibles sur son pauvre Pablo. Il est remonté, voire courroucé, et on ne peut que le comprendre. Lire notamment les quelques articles (celui-ci en particulier) et commentaires déposés à son sujet.

S09E40-Pablo Tout cela serait certainement plus supportable s’il ne se trouvait pas confronté à un SAV … disons peu coopératif, de la part du concessionnaire Jeanneau qui lui a vendu son bateau… Et c’est là que ça devient délicat. En effet, il ne s’agit pas de tomber dans la dénonciation ou dans l’accablement d’une entreprise de ce secteur sinistré depuis des lustres et pour des siècles et des siècles. En revanche, comme disait Churchill (…) “Assassiner quelqu’un n’empêche pas de rester poli !”… Ce que je veux dire, c’est que le témoignage de Guy illustre une expérience difficile entre un pauvre petit plaisancier impuissant face à une attitude maladroite d’un professionnel peu commercial et quelque peu limite dans sa gestion après-vente. Ne souhaitant pas accabler non plus ce pro, je souhaiterais lui laisser une chance, notamment de se défendre mais surtout de se rattraper… Il va falloir que certains prennent conscience que le consommateur va prendre de plus en plus de poids, et d’influence, notamment grâce au fait qu’il dispose aujourd’hui de moyens et d’outils lui permettant de s’exprimer, de se faire entendre et de se regrouper…. Un jour les class actions débarqueront en France, et cela changera bien des choses.

Ne parlons même pas de Jeanneau, qui néglige réellement nos petits bateaux sans doute pas assez rentables pour le chantier. Cela dit, rien n’est irréparable, et il est encore temps de corriger le tir (si c’est pas un appel du pied çà!).

De plus, j’ajoute que j’avais déjà entrepris plusieurs démarches auprès de ce concessionnaire pour entamer un dialogue, ce qui n’a jamais rien donné… c’est dommage, plus pour eux que pour nous d’ailleurs.

Bref, c’est pour ces raisons que je vais prendre le temps de publier le témoignage de Guy, et pour l’instant le proposer dans un article distinct, en le protégeant par un mot de passe, disponible sur simple demande en envoyant un mail à cette adresse.

Pour information, un de mes amis a récemment publié ses déboires avec une entreprise locale, qui a entrepris des démarches quelque peu disproportionnées et surtout d’une extrême maladresse pour lui faire retirer ses propos. Le résultat est d’autant plus désastreux pour cette société, que le buzz négatif qui en a découlé leur sera forcément préjudiciable… Alors qu’il aurait été si simple et malin de … bon j’arrête là.

Une dernière chose, Guy a trouvé une solution de secours pour ses problèmes auprès d’un concurrent bienveillant mais plus éloigné, mais qui lui, a joué son rôle. Nous avions déjà parlé d’eux et en reparlerons certainement. A suivre donc…

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8 commentaires pour Conflit / SAV: 1/2, Un 2ksuniste en guerre contre son concessionnaire Jeanneau

  1. rabais dit :

    J’aurais aussi beaucoup de choses à dire sur ce concessionnaire.

    Premier rendez-vous pris pour travaux (suite Klaus), bateau emmené au chantier, y reste 3 semaines (j’étais à Paris entre-temps). À mon retour, rien de fait (pas eu le temps?!!! malgré un RdV pris 1 mois auparavant).

    Deuxième RdV pris idem. J’emmène le bateau au chantier, refusé, manque de personnel?!!!!!

    Troisième RdV. Bateau au chantier. J’y passe au bout d’une semaine, rien de commencé. Ensuite, j’y vais tous les jours, tombe sur un ouvrier très aimable qui prend en charge mon bateau, avec lequel je peux discuter, qui exécute les travaux nécessaires.

    Mais à Arcachon, chez qui aller??

    François pierre Why Not

  2. rabais dit :

    addendum :
    bien entendu, malgré le grand laps de temps entre la prise du 1er RdV et mon bateau au chantier pour la 3ème fois, les pièces nécessaires n’avaient pas été commandées.

  3. Jean-louis dit :

    Lorsque mon frère a pris livraison de son bateau « EMMA » N° 360 en 2001
    nous avons pourtant réussi à faire déposer et reposer le lest qui était monté de travers : sur un bord la galette de fonte dépassait de plus de 2 cm de son logement dans la coque, alors que sur l’autre bord elle était en retrait de la même valeur. Le concessionnaire ne pouvait que faire jouer la garantie.
    Ce vice de construction n’était pas caché mais je n’ose imaginer ce qui se serait passé si nous ne l’avions constaté qu’au bout des 12 mois…
    Ceci n’a pas empêché EMMA de couler au mouillage du fait que le bout de remontée de dérive n’a pas tenu dans le taquet coinceur Spinlock PX monté à l’origine et que cette dérive a talonné sur le fond entrainant la casse et l’ouverture du puits de dérive à sa partie basse de part et d’autre, comme montré sur les photos de PABLO.
    Il est à noter que ce taquet coinceur PX0812/1 est cité page 6 du catalogue SPINLOCK 2003, dans les « exemples d’utilisation du mini-bloqueur PX » : Jeanneau Sun 2000 Keel lift……
    La maneuvre de relevage se terminant pas le « blocage du bloqueur » était extrêmement merdique.

    Je ne sais si le mauvais choix est à imputer à SPINLOCK ou à JEANNEAU mais les séries suivantes ont été montées avec un taquet XAS qui n’est encore, malheureusement, pas positionné correctement ( comme pour celui de la drisse de spi d’ailleurs…). en sortant du réa le bout fait un angle de près de 30° ce qui rend la maneuvre assez physique, même quand la dérive n’est pas dans la vase. On est obligé de fixer une cale intermédiare de 57 mm d’épaisseur pour arriver à un résultat plus que sataisfaisant. Bien que les utilisateurs soient souvent bons bricoleurs, ce n’est tout de même pas à eux B….. de faire ces modifications des années après la commercialisation du bateau !
    Je ne parle pas de l’ex-patronne du chantier qui m’avait dit , suite à mon étonnement, « oui… nous avons rencontré quelques cas d’humidité ou de légères infiltrations d’eau… »
    Mon bateau MOUILLE-COL est une véritable buanderie à ce jour; depuis plusieurs années j’ai sorti tous les coussins et les bois qui les supportent et l’hiver, je n’ose même pas laisser le spi ou une veste de quart tellement c’est humide. Inutile de vous parler de la couleur du vaigrage mais j’en ai marre d’aller dans les fonds à l’arrière du bateau pour passer l’éponge; je jette l’éponge.
    Bien sûr, l’eau rentre par le lest et stagne sous le contre-moule en attendant de ressortir latéralement lorsque le bateau gite.
    En ce qui concerne le femelot inférieur du safran, j’ai fini par poser 2 trappes de visite pour avoir enfin accès aux écrous, je me suis déjà longuement étendu sur le sujet.
    Je me demande si un jour je ne vais pas envoyer à JEANNEAU le plan de montage du safran avec toutes les bagues et rondelles plastiques ainsi que les rondelles métalliques qui sont indispensables et au bon endroit; je ne parle pas des goupilles qui, par manque de rondelle, attaquent la ferrure de safran.
    Vous devriez pouvoir encore faire le constat sur les 2 bateaux d’occasion exposés à l’accueil chez le concessionnaire.

    Bon, ça ira pour aujourd’hui.

  4. lhermet yves dit :

    J’ai déja dit et confirme que notre sun 2000 est d’excellente conception,mais souffre malheureusement d’un manque global avéré de solidité,au niveau de l’échantillonage de la structure de la coque,d’ou la multitude des problèmes générés avec le vieillissement.Je souhaite donc avoir le témoignage de guy pour analyse .Merci.
    yves de youn-mary.

  5. Jean-louis dit :

    Je suis d’accord YVES, le bateau est bien dessiné mais c’est la réalisation qui
    laisse fortement à désirer. Il est construit comme une maquette radio-commandée, malheureusement les contraintes mécaniques ne sont pas sur la même échelle, tant en navigation qu’à terre sur les bers ou autres supports. Le vieillissement n’est même pas à prendre en considération car la majorité des défauts constatés sur mon bateau l’on été dès la deuxième année, c’est à dire après une saison de navigation.
    Si, localement pour commencer, nous pouvions établir un cahier des charges pour les modifications à apporter, ce serait un bon début.
    Pourquoi pas ( enfin ) un rassemblement au MIMBEAU à la fin du printemps;
    ce n’est pas faute de l’avoir proposé , encore merci Yves !

  6. lhermet yves dit :

    Je serais d’accord pour un grand rassemblement dans la conche du Mimbeau,à la fin du printemps prochain comme le propose jean-louis.Nous pourrions à cette occasion dresser un inventaire précis sur les défauts de structures avérés de ce bateau.Une synthèse claire et détaillée serait ensuite adressée au chantier Jeanneau pour qu’il prenne sérieusement en compte les problèmes graves que nous rencontrons.Ayant pour ma part travaillé sur les matériaux composites,mon expérience peut s’avérer utile,(sans prétention de ma part).J’ajoute que les concessionnaires ne sont pas responsables de nos ennuis compte tenu qu’il s’agit à la base d’un problème de fabrication du chantier.

    yves de youn-mary.

  7. sun2k dit :

    Yves et Jean-Louis… oui oui, nous allons organiser quelque chose pour l’été prochain… mais je dis bien NOUS…. Vous m’envoyez un mail à sun2k@free.fr et je publierai l’article après échanges…

  8. Jean-louis dit :

    Oui Yves, les concessionnaires ne sont pas responsables à 100% de nos ennuis, mais ils sont là pour faire remonter chez le constructeur toutes les infos et les problèmes répétés rencontrés par leurs clients , cela doit faire partie de leur rémunération sur la vente des bateaux; ils ne doivent pas se contenter de dire qu’il le font et qu’il n’y a jamais de réponse et inviter leurs clients à contacter directement le chantier quoi que…

    Bon, on se retrouve aux beaux jours et on fait une synthèse de tout ça.
    Bonne fin d’année, bien ventée tout de même, la preuve aujourd’hui encore .

    Math ! Bien sûr, on en parle avant.

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